Friday, May 17, 2013

Ciel & Terre : « l’Afrique du Sud est un pays protéiforme »


Tester une innovation à l’étranger. Telle est la première motivation de la société Ciel & Terre lorsqu’elle décide de s’intéresser à l’Afrique du Sud. Dans le domaine de compétence de l’entreprise, les centrales solaires photovoltaïques en toiture, au sol et flottante, l’Afrique du Sud est un marché porteur. Et puis, à la différence de la France, marché régulé avec un cadre juridique très strict, le pays de Nelson Mandela offre d’avantage de souplesse. Idéal pour tester un produit unique au monde : une centrale solaire flottante.
Johannesburg
Encore faut-il se faire connaître. C’est la raison pour laquelle, Ciel & Terre a dépêché sur place un VIE, Yoann Joyeux. Arrivé en juillet 2012, il apprend à connaître le marché avant de se lancer dans la prospection. Ses cibles ? « Des propriétaires de plans d’eau intérieurs, de grands lacs et de grandes réserves », explique le volontaire international. Aussi doit-il axer en priorité sa prospection, « soit au gouvernement et aux municipalités, soit aux grands industriels et grands agriculteurs », poursuit Yoann Joyeux.
Mais avant de s’adresser à eux, l’envoyé de Ciel & Terre s’est d’abord attelé à faire connaître la technologie de sa société. Autrement dit, à prendre contact avec des distributeurs, des consultants experts sur le marché, et à monter des partenariats. La PME française a fait appel à Ubifrance, « afin de nous mettre le pied à l’étrier », selon les propres mots de Yoann Joyeux. Résultat « S’installer en Afrique du Sud n’est plus différent que de s’installer en Europe », explique le VIE.
« Ici, 11 langues sont officielles et très peu de personnes possèdent l’Anglais en langue maternelle », rappelle-t-il. Résultat, malgré l’histoire tumultueuse du pays, « il existe une très grande ouverture d’esprit ». D’ailleurs, précise-t-il : « je vais voir des agriculteurs sud-africains qui m’écoutent avec respect. Pas sûrs que les Français soient aussi ouverts ». Mais, au-delà des spécificités de son activité, Yoann Joyeux rappelle que « l’export ne s’improvise pas et que cela prend du temps ». Autre façon de dire que les retours sur investissements n’arrivent pas tout de suite.
Un dernier conseil ? « Vu de loin, on a parfois un peu trop tendance à croire que l’Afrique du Sud se résume à Johannesburg et Le Cap. Or, le pays est bien moins centralisé que la France. » Gardez à l’esprit que l’Afrique du Sud est « un pays protéiforme ».

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