Tuesday, August 28, 2012

Les JO de Londres ont impulsé une nouvelle dynamique pour les énergies renouvelables

Article paru sur le site zegreenweb.com par Guillaume Duhamel, mardi 21 août 2012.

Clos depuis le 12 août dernier, les Jeux Olympiques de Londres (Grande-Bretagne) ont été un succès sportif retentissant pour le pays organisateur, qui s’il a parfois bénéficié d’une certaine mansuétude et profité de failles dans l’un ou l’autre règlement n’en a pas moins engrangé la bagatelle de soixante-cinq médailles, dont vingt-neuf d’or. En matière environnementalle, si tout n’a pas été parfait, la grand-messe du sport mondial pourrait servir de catalyseur aux énergies renouvelables outre-Manche.

La pollution atmosphérique n’a pas pu être complètement éliminée, mais le comité d’organisation et la municipalité, qui est il est vrai passible d’une amende de l’Union Européenne (UE) particulièrement salée, ont eu le mérite d’essayer. Rappelons aussi les efforts consentis en termes d’éco-conception des principales infrastructures, du Stade olympique au vélodrome en passant par la piscine, dans laquelle les nageurs français ont réalisé une moisson exceptionnelle.

Le choix de certains « mécènes » a en revanche courroucé bien des écologistes. Et pour cause : l’image de BP ne peut être dissociée de l’explosion en avril 2010 de la plate-forme Deepwater Horizondans le Golfe du Mexique, qui a débouché sur la pire catastrophe écologique de l’histoire des États-Unis. L’entreprise américaineDow Chemical, elle, n’est autre que la maison mère d’Union Carbide, à l’origine du plus grand cataclysme industriel de tous les temps à Bhopal (Inde), en décembre 1984. Que ces deux groupes aient mis beaucoup d’argent sur la table n’y change rien : en la circonstance, le Comité International Olympique (CIO) s’est montré fort peu inspiré, surtout que l’environnement est l’un des trois piliers de l’olympisme…

Malgré l’abandon d’un projet de « super-éolienne » pour alimenter les infrastructures en électricité « propre » dans le parc de Stratford, les énergies renouvelables, elles, n’ont cependant pas été oubliées, loin de là. En témoigne notamment le démarrage de la construction du gigantesque parc offshore deLondon Array. D’une façon générale, la Grande-Bretagne, qui dispose du plus grand potentiel éolien marin du Vieux Continent, semble aujourd’hui bien déterminée à l’exploiter et sept turbines à axe vertical de dix-huit mètres de haut ont aussi été érigées dans le parc olympique. Tout un symbole …


Une production conséquente d’énergie durable
Porté par le groupe Quietrevolution, ce dispositif tempère les allégations assassines de certains défenseurs de l’environnement aux yeux desquels les Jeux Olympiques ont littéralement piétiné les standards verts actuels. Il a coûté deux cent quatre-vingt mille livres sterling (environ trois cent cinquante mille euros) et permet en outre la production d’une énergie durable à hauteur de sept mille cinq cents kilowattheures (KWh) chaque année. De quoi réduire notablement l’empreinte carbone de l’événement et compenser le renoncement au projet précité. Sachant que ces éoliennes, parce que ne nécessitant pas une énergie et un vent minimums pour pouvoir commencer à fonctionner, sont considérées comme étant plus efficaces que leurs homologues « traditionnelles »…

Elles vont également faire beaucoup de petits, Quietrevolution ayant signé un contrat d’un montant de deux millions de livres sterling (deux millions cinq cent quarante mille euros) en vue du déploiement de quatre cents unités. Une bien belle percée et un coup de maître pour l’entreprise.

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